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Sud Radio - Laïcité, PMA, bioéthique… Qu'attendent les catholiques d'Emmanuel... - 0 views

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    "Reportage Sud Radio. Alors qu'Emmanuel Macron va rencontrer les évêques de France ce lundi au collège des Bernardins à Paris, les catholiques français font part de leurs attentes envers le président français. C'est une soirée quelque peu inhabituelle qui s'annonce ce soir au collège des Bernardins à Paris, où le chef de l'État Emmanuel Macron échangera avec les évêques de France sur de nombreux sujets de société. Lui-même baptisé et ayant connu l'enseignement des jésuites dans sa jeunesse, le président de la République ne s'est pas encore trop mouillé sur le thème de la laïcité. Une question sur laquelle l'attendent certains catholiques aujourd'hui. "La laïcité sombre un peu dans l'athéisme, on n'a plus le droit de parler de Dieu. Le président de la République a de gros défis devant lui, et je ne pense pas qu'il soit capable de les relever", affirme Nicolas (24 ans), tout juste baptisé, au micro de Sud Radio. Très engagé dans son aumônerie parisienne, Jean-Eudes déplore lui une évolution sociétale difficile pour les chrétiens. "On aimerait bien avoir plus de place, on a la sensation d'être devenus une minorité parmi d'autres", regrette-t-il. DS 3 PERFORMANCE LINE Entrez dans le cercle, et profitez d'une prime reprise de 3000€ "On attend de lui de la mesure et de la réserve sur ces sujets" Pour Sylvie en revanche, la distance entretenue jusqu'ici par Emmanuel Macron sur les questions de religion n'est pas une mauvaise chose. "On attend de la mesure. La posture de notre président, qui est plutôt sur la réserve sur ces sujets, est plutôt sécurisante», pense-t-elle. Catherine, de son côté, attend du président de la République qu'il entretienne une valeur qui lui est chère : le vivre-ensemble. «Je suis une catholique très ouverte, profondément attachée à ce que le Christ nous enseigne, particulièrement ce respect de l'être", indique-t-elle. Cette soirée devrait sans
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Transmettre (2) | Aumônerie Militaire Catholique - Diocèse Aux Armées Françaises - 0 views

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    "« Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Lc 18, 8. Dans notre précédente rubrique, nous avons voulu insister fortement sur la nécessité de transmettre la culture aux jeunes générations noyées sous un flot d'informations et de savoirs qui ne leur permettent pas de développer leur humanité. La culture, disions-nous, est « inséparable de la vie et de sa croissance ». Or n'est-ce pas précisément l'enjeu de la foi chrétienne que d'accueillir la Vie, c'est-à-dire le Christ lui-même venu révéler Dieu ? Dans la finale de leur évangile, les trois évangélistes Matthieu, Marc et Luc rapportent la mission que le Christ ressuscité confie à ses Apôtres : aller dans le monde entier pour y faire des disciples [1]. C'est la nature même de la foi que d'être transmise. Cependant le christianisme définit la foi comme un don de Dieu lui-même, c'est l'Esprit qui la transmet. Alors que veut-on dire aujourd'hui lorsque l'on parle de « transmettre la foi » ? Que faut-il entendre par foi ? « Il y a croire et croire, et cette différence paraît dans les mots croyance et foi. La différence va même jusqu'à l'opposition ; car selon le commun langage, et pour l'ordinaire de la vie, quand on dit qu'un homme est crédule, on exprime par là qu'il se laisse penser n'importe quoi, qu'il subit l'apparence, qu'il subit l'opinion, qu'il est sans ressort. Mais quand on dit d'un homme d'entreprise qu'il a la foi, on veut dire justement le contraire. »[2] Faut-il opposer la croyance et la foi au risque, comme le laisse entendre ici le propos d'Alain, de dévaloriser la première pour ne retenir que la seconde ? Il est vrai que l'usage courant du verbe « croire » ne va pas sans ambiguïté selon qu'on l'utilise dans le sens de « croire que » ou dans le sens de « croire en ». Lorsque « je crois que », je signifie que « je tiens po
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Homélie de la Messe pour la Paix - 11 janvier 2015 - 0 views

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    "mélie de la Messe pour la Paix - 11 janvier 2015 Messe pour la paix Cathédrale des soldats, 11 janvier 2015 Accueil Le 13 septembre 2014, le pape François commémorait le début de la Grande Guerre. Il affirmait alors : « L'ombre de Caïn nous recouvre aujourd'hui, dans ce cimetière. On le voit ici. On le voit dans l'histoire qui va de 1914 jusqu'à nos jours. Et on le voit aussi de nos jours. Avec un cœur de fils, de frère, de père, je vous demande à vous tous, et pour nous tous, la conversion du cœur : passer de « Que m'importe ? », aux larmes. Pour tous ceux qui sont tombés dans le « massacre inutile », pour toutes les victimes de la folie de la guerre, en tout temps. Les pleurs. Mes frères, l'humanité a besoin de pleurer, et c'est maintenant l'heure des larmes. » La France pleure. Le monde pleure. Par le silence, nous exprimions notre proximité. Ce matin, nous voulons vivre un grand moment religieux où la proximité devient prière. A cette prière, nous joignons notre reconnaissance pour toutes les forces de sécurité et pour nos soldats. Chaque jour, depuis 13 ans, ils paient un lourd tribut pour nous défendre. Nos amis policiers ne sont pas les derniers à avoir payé le prix du sang. Ils font notre admiration. Ils sont notre fierté. Qu'ils soient remerciés et félicités par tous. Ils ont encore montré aujourd'hui leurs compétences et leur dévouement. Nous sommes tous là, autorités politiques, militaires et religieuses, simples croyants pour pleurer, prier et bénir. Faisons-le avec force et humilité. Homélie La mort fait irruption chez nous avec une brutalité inouïe. Nommons-la : c'est celle de la guerre. Nous autres militaires, nous sommes aussi bouleversés que les autres. Mais nous sommes peut être moins surpris que les autres. Nous le savions : à force de rôder dans le jardin, l'ennemi finit par fracturer la maison. Il devient alors un voleur de vies, un violeur de destinées. La g
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Bioéthique et avancées scientifiques : le point de vue du père Saintôt - 0 views

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    "La science est légitimement en quête d'efficacité, d'amélioration des techniques et de compréhension des causes des maladies et des handicaps pour les guérir. Les espoirs soulevés par des découvertes récentes semblent pousser la société à vouloir aller vers un contrôle systématique de la naissance, de la maladie et de la mort, vers la perfectibilité de l'être humain. Où se trouve la frontière entre ce que l'on peut faire et ce que l'on pourrait être capable de faire ? Quelle est celle à ne pas franchir au-delà de laquelle on porte atteint à l'être humain ? Il ne s'agit pas de remettre en cause les recherches scientifiques, mais d'en maîtriser l'usage. Aucune science ne trouve en elle-même sa pleine signification. Elle doit se confronter à d'autres pour aborder la question de leur sens et des conséquences des progrès scientifiques pour l'avenir. L'Église a fait de nombreuses déclarations sur le sujet. Comment la théologie peut-elle contribuer à développer les capacités de réflexion, d'argumentation et d'action des chrétiens confrontés aux difficiles questions de bioéthique ? Le jésuite Bruno Saintôt collabore au Département d'Ethique Biomédicale du Centre Sèvres à Paris. Il est interrogé par Thomas Chabolle RealAudioMP3 "Je pourrais dire qu'à la lumière de ce nouveau pontificat, le Pape veut remettre au centre l'Évangile et peut-être pas d'abord l'interdit. Mais il n'a rien changé, je pense qu'il ne va rien changer sur à la fois la doctrine sociale mais aussi les grandes références anthropologiques et éthiques de ces prédécesseurs Benoît XVI, Jean-Paul II, Jean-Paul VI, Jean XXIII. Il ne va rien changer sur la doctrine fondamentale. Par contre on pourrait dire, qu'il remet au centre l'Évangile : la Bonne Nouvelle, l'accueil fondamental de l'autre et aussi le pouvoir que l'homme a de faire le bien. Il faut toujours commencer par révéler aux hommes le pouvoir qu'ils ont de faire l
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Le respect de la dignité humaine - Diocèse de Nice - 0 views

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    "Conseil des Religions monothéistes des Alpes-Maritimes, Janvier 2014, Au nom du COREMAM : Tout homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu ; Nous sommes engagés à défendre les valeurs républicaines comme le respect de la dignité humaine, base de la cohésion sociale. Aussi : nous exprimant d'une voix unie, nous ne pouvons tolérer, surtout au nom de la liberté d'expression, des rassemblements dont le seul objectif est, sous couvert d'humour, la diffusion de la haine raciste et antisémite. La liberté d'expression ne doit pas être instrumentalisée pour porter atteinte aux droits, à la dignité d'autrui (en l'occurrence du peuple juif visé par ces rassemblements). De même, nous condamnons toutes agressions contre la liberté des cultes (églises, mosquées, synagogues). La liberté d'expression ne doit pas devenir synonyme d'apologie de la haine raciale ni de négation de la Shoah. Nous invitons les parents et éducateurs à sensibiliser les enfants à la gravité de certains gestes et paroles lourds de sens et de symboles. Nous vivons de plus en plus dans un monde rempli de ténèbres, de violences. La responsabilité du COREMAM est d'éclairer les croyants et de promouvoir le MIEUX VIVRE ENSEMBLE. « Faisons que ce monde redevienne LUMIERE et non TENEBRES ! » Rabbin Joseph Abittan (culte juif), Monsieur Boubekeur Bekri, vice-président du conseil régional du culte musulman, Père Michel Seliniotakis (Église orthodoxe grecque et groupe œcuménique de Nice), Chanoine Jean-Marie Tschann (Église catholique, représentant Mgr Guy Thomazeau, Administrateur apostolique du diocèse de Nice)."
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Les évêques français refusent de signer la proclamation de Reporters sans fro... - 0 views

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    "La bonne surprise vient de l'Eglise catholique qui a refusé de ratifier ce texte. Ce refus est à souligner, d'autant plus que nous ne nous privons pas par ailleurs de souligner sur MPI les graves manquements des évêques et même pour certains leur complicité avec la culture de mort. C'est ainsi que Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la CEF, répond : « Nous respectons le travail immense que fait RSF pour la liberté de la presse dans le monde, mais quelle légitimité a-t-elle pour lancer un appel aux responsables des cultes ? Toute association va-t-elle demain sommer l'Eglise catholique de dire quelque chose sur tel ou tel sujet ? Jusqu'où ira-t-on ? Je trouve que ce texte fait peser un soupçon sur les religieux, qui seraient comme responsables du climat du moment et d'un manque de liberté d'expression. » Même si hélas, les évêques ne rappellent pas les principes et ne dénoncent pas cette vaste supercherie qu'est ce qu'on appelle « la liberté d'expression », la réponde de la Conférence des Evêques de France a l'avantage de dénoncer l'aspect anti-religieux de cette démarche, qui sous prétexte de vouloir défendre la liberté de conscience et d'expression ne veut que mieux la museler au profit d'un laïcisme antireligieux."
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Sondage IFOP - Les Français et la laïcité - 0 views

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    Face à la brutalité des attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes, l'opinion a vivement réagi en brandissant comme un talisman le concept de laïcité face au fondamentalisme islamique. Interrogés sur les dimensions républicaines perçues comme les plus importantes, les Français placent en effet aujourd'hui très largement en tête cette notion de laïcité (46%), loin devant le suffrage universel (36%), la liberté d'association (8%) ou la libre constitution des partis politiques ou la liberté syndicale (5% chacune). Par rapport à mars 2008, date à laquelle avait pourtant eu lieu le débat sur la « laïcité positive », la hiérarchie des réponses s'est inversée. A l'époque, le suffrage universel s'imposait avec 41%, soit 5 points de plus qu'aujourd'hui devant la laïcité à 30% seulement, mais qui était déjà en légère progression par rapport à 2003 (+5 points). Ce dernier item a donc fait un bond de 16 points par rapport à 2008 et ce mouvement d'opinion spectaculaire est bien sûr à mettre en lien avec les attentats. Cette progression est particulièrement marquée dans l'électorat UMP (+21 points), qui place désormais cette notion devant le suffrage universel (47% contre 40%) alors qu'en 2008 cet item surclassait très largement la laïcité dans l'électorat de droite (53% contre 26%). Le vif regain d'intérêt porté à la laïcité s'exprime avec moins de force dans l'électorat socialiste (+9 points) mais ce dernier s'affichait déjà à l'époque comme plus attaché à cette valeur que l'électorat UMP (36% contre 26%). Si la laïcité est donc fortement plébiscitée dans le Panthéon des valeurs républicaines, à quoi renvoie-t-elle pour les Français ? Pour 51% des personnes interrogées (-5 points par rapport à une enquête de septembre 2008), elle est d'abord conçue comme « la possibilité laissée à chaque citoyen de pratiquer sa religion ». Pour 25% (+1 po
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Lettre ouverte aux «Pères» du synode | René Poujol - 0 views

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    "Mes Pères, nous voici encore dans les premières aurores de cette année 2015 qui connaîtra l'aboutissement du synode sur la famille voulu par notre pape François. J'en ai applaudi l'intuition, heureux d'y retrouver la générosité de regard du concile Vatican II qui a marqué ma jeunesse. J'ai suivi de près les préparatifs puis les travaux de la première session, applaudi à la franchise des débats, frémi aux crispations suscitées par le rapport intermédiaire du Cardinal Peter Erdo, désespéré du repli frileux dont témoigne la rédaction finale des Lineamenta qui vous ont été adressés dans la perspective de la session d'octobre 2015. Je sais combien les mois à venir seront décisifs. Comme la Lettre du cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode, y invite, je prends donc la liberté de vous adresser cette «lettre ouverte». Je suis né catholique, d'une famille très croyante, et le suis resté à ce jour, n'ayant jamais trouvé de raison suffisante pour remettre en cause cette appartenance. Que dire d'autre qui, sans me faire sombrer dans une forme d'exhibitionnisme, dise néanmoins mon engagement constant au sein de l'Eglise, depuis un demi-siècle (1) et précise donc le lieu d'où je vous parle ? Car c'est du cÅ“ur même de cet ancrage ecclésial que je voudrais vous dire, pour le passé immédiat, ma déception et pour l'avenir que vous tenez entre vos mains : ma confiance et mon espérance. J'ai aimé le souffle du «rapport intermédiaire» Du rapport intermédiaire, tellement critiqué, j'ai aimé, précisément ce souffle de liberté qui conduisait l'Eglise à se décentrer d'elle-même comme l'y invite le pape François. Assurée de la Bonne Nouvelle dont elle est porteuse, pour le couple et la famille, elle pouvait s'offrir, sur le monde, un regard optimiste et généreux. Le texte nous invitait à «percevoir les formes positives de la liberté individuelle» , à «rÃ
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La droite s'engage-t-elle à abroger le délit d'entrave numérique à l'IVG ? | ... - 0 views

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    "« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Saint-Just est-il devenu la référence impensée du gouvernement Valls ? Comment comprendre autrement que la liberté, réclamée haut et fort lorsqu'il s'agit de permettre aux femmes d'avorter, soit pénalisée quand il s'agit de proposer aux mêmes femmes des matériaux de discernement pour mûrir leur choix ? La seule solution pour résoudre cette contradiction est de conclure que la femme qui se pose des questions sur le devenir de sa grossesse n'est libre… que d'avorter ! C'est un choix obligatoire comme les élections dans les régimes politiques au Parti unique. Telle est la conception ubuesque de la liberté qui anime cette proposition de loi. "
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Liberté d'expression et respect des croyances religieuses, le match - Chrétie... - 0 views

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    "Libertés fondamentales, la liberté d'expression et le respect des croyances religieuses partagent d'autres caractéristiques communes au regard du droit français : elle ne sont pas absolues, « peuvent être soumises à des restrictions et limitations variées » et sont l'une et l'autre « d'égale valeur ». La conséquence de cela est, poursuit Camille Viennot que « lorsqu'un propos, un dessin, une image, ou toute autre forme de publication est susceptible de porter atteinte aux sentiments des croyants, il faut choisir la liberté à faire prévaloir ». Comment le juge trouve-t-il un équilibre entre la liberté d'expression et le respect des croyants ? Si le blasphème n'existe pas dans le droit français (hors région concordataire), différentes infractions (injure, diffamation, provocation à la haine, ...) peuvent être avancées par des croyants qui se sentent « atteints dans leur sentiment religieux »."
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Opinion : Ce que donne à penser l'événement Charlie Hebdo | La-Croix.com - 0 views

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    "La seconde chose que l'événement nous donne à penser, d'un autre côté, c'est le lien entre la religion et la violence. La crainte que nous voyons exprimer, par des penseurs musulmans eux-mêmes, est de voir des nouveaux venus à l'Islam, munis de leur petite litanie de versets (à vrai dire d'abord formés par nos télévisions, Internet et jeux vidéos), légitimer n'importe quelle violence. C'était déjà la question de Hobbes, face aux puritains radicaux de la révolution anglaise. Ceux pour qui il y va de leur « salut éternel » sont dangereux pour la sécurité publique, car ils peuvent aller jusqu'au sacrifice de leur vie. Le poète puritain Milton, auteur du traité Sur la liberté de la presse qui inspira tant Mirabeau, oppose à Hobbes un éloge de la liberté sans entrave, et de la tolérance. C'est ici le nœud d'un vieux problème, car il n'est pas si simple de conjuguer la sécurité et la liberté."
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Le Salon Beige - blog quotidien d'actualité par des laïcs catholiques: L'Asse... - 0 views

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    "Lors de la procédure dite de débat d'urgence, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté ce 27 juin 2013 par 106 voix contre 15 et 14 abstentions une Résolution intitulée « Manifestations et menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias, et la liberté d'expression » (doc. 13258). Cette résolution dont l'objet initial était de dénoncer la répression des manifestations en Turquie a été étendue à la situation française et aux évènements ayant eu lieu à Stockholm. Par cette Résolution, « L'Assemblée déplore les récents cas de recours excessif à la force pour disperser les manifestants et réitère son appel aux autorités de veiller à ce que l'action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée » ; elle demande en outre à ces Etats de respecter les droits et libertés."
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Charlie, la République et nous - Cahiers libres - 0 views

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    "La liberté d'expression est invoquée à tout va. Mais nous pouvons répondre : la liberté d'expression, pour quoi faire ? Dans quel but ? Peut-elle être invoquée pour justifier une offense faite à des millions de croyants ? Peut-on rire de tout, avec n'importe qui, au risque que cela mette la vie de personnes en danger ? La vie des journalistes, mais aussi celle des policiers, d'un correcteur, d'une femme de ménages. La vie aussi de cinq nigériens qui ne connaissaient pas l'existence de Charlie Hebdo. Il y a quelques années, Daniel Cohn-Bendit avait qualifié Charlie Hebdo d'irresponsable, aujourd'hui c'est Delfeil de Ton ou Philippe Gelluck qui sont perplexes. Il n'y a donc pas que les croyants qui sont mal à l'aise devant ces provocations. La liberté d'expression n'est pas illimitée. Notre droit le reconnait : on ne peut ni diffamer, ni insulter. Le bon sens aussi : comme l'a dit avec humour le Pape François, « Si un grand ami dit du mal de ma mère, il doit s'attendre à recevoir un coup de poing ! ». Le respect est essentiel, surtout en ce qui concerne les religions : la foi touche au plus intime, au plus profond de l'homme. Manquer de respect envers un prophète ou un Dieu, c'est se moquer du sens profond de la vie d'un croyant. Qu'il y ait une menace ou pas, on ne doit pas brocarder une religion : par respect pour la vie intérieure des autres."
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Diocèse de Quimper : le siège peine à être pourvu - 0 views

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    "05/02/2015 - 09H00 Quimper (Breizh-info.com) - Personne ne semble être pressé de prendre la place de Mgr le Vert, dont la démission a été acceptée par le pape fin janvier Bien que la raison officielle réside dans l'état de santé du prélat, c'est en réalité la crise de gouvernance profonde que traverse le diocèse depuis des années qui justifie son retrait… et la difficulté de son remplacement. L'évêque émérite qui assure l'intérim, Mgr Gueneley, a 76 ans et est donc atteint par la limite d'âge. Impossible pour lui de prendre la suite. Selon une source très proche du dossier, plusieurs candidats issus du diocèse ou d'ailleurs ont été approchés ces dernières semaines pour prendre la tête de l'évêché de Quimper-Léon. Ils ont tous décliné l'offre, la raison principale était le refus de se retrouver dans le guêpier finistérien. Outre la crise de gouvernance alimentée par l'existence d'une fronde puissante au sein même du diocèse, la situation financière de l'évêché de Quimper s'est aggravée ces dernières années. En attendant, l'évêque émérite, doté de très faibles pouvoirs, continue d'expédier les affaires courantes. Et les fidèles de Cornouaille, du Trégor et du Léon ne savent plus à quel saint se vouer. Photos : DR [cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. eglise évêché Le Vert quimper mctel2« L'UDI milite pour la réunification de la Bretagne ». Entretien avec Michel Canevet, sénateur du Finistère breton-pocheLangue bretonne. De qui se moque Larousse ? Vous aimerez aussi cantonales Canton d'Antrain (35). Une candidate FN restaure un calvaire mis à terre. il y'a 4 heures 0 Commentaire figurant Lorient. La région Bretagne relaie le casting ethnique de « Marie et les naufragés » il y'a 2 jours 1 Commentaire Nantes_Peut-on_être_chrétien_et_franc-maçon Nantes. Peut-on être chrétien
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La confrérie des journalistes et des responsables politiques | Le temps d'y p... - 0 views

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    "Une fois que l'on a dit que rien ne justifiait d'assassiner les journalistes de Charlie Hebdo que peut-on dire de plus ? A-t-on ensuite le droit de pointer du doigt des vérités que les médias et les institutions refusent de relayer parce qu'ils n'ont pas envie de les entendre ? Non seulement je pense qu'on en a le droit mais je pense qu'on en a le devoir. Un peu comme un médecin qui doit annoncer à son patient qu'à moins de changer radicalement son comportement alimentaire il va au-devant de graves problèmes de santé qu'il fera, en outre, supporter à son entourage immédiat. La confrérie des journalistes et des responsables politiques découvre en effet avec effroi que le monde entier se sent pas forcément Charlie, que la France dans son ensemble ne se sent pas Charlie et que les collégiens et lycéens musulmans ne se sont jamais sentis Charlie. Horreur, malheur stupéfaction et sidération. Mais au fond ce qui est étonnant c'est que ça l'étonne tellement. Elle prend subitement conscience de ses propres incohérences. Deux incohérences majeures qu'elle n'avait jamais voulu admettre jusqu'à présent La première est la confusion qu'elle a entretenue entre la liberté d'expression, qui est garantie par la Constitution, et droit à l'insulte que la rédaction de Charlie Hebdo s'était unilatéralement arrogée. (...) La deuxième incohérence majeure de la confrérie des journalistes et des responsables politiques a été d'asséner pendant des années à qui voulait l'entendre (et encore plus à ceux qui voulaient pas l'entendre) que la liberté d'expression c'est la liberté de tout dire même si ça paraît inacceptable à certains et que sa seule limitation légitime était en cas de menace à l'ordre public."
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"Charlie Hebdo" - Pape François : "On ne peut insulter la foi des autres" - L... - 0 views

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    "Le pape François s'est immiscé jeudi dans le débat sur la liberté d'expression qui fait rage depuis l'attentat meurtrier contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo en France en jugeant que ce "droit fondamental" n'autorisait pas à "insulter" ou à moquer la foi d'autrui. Dans l'avion qui le conduisait pour une visite de cinq jours aux Philippines, bastion du catholicisme en Asie, le pape a condamné les meurtres perpétrés, au nom de la religion, à Paris au siège du journal satirique Charlie Hebdo, où des djihadistes disant vouloir venger le prophète Mahomet ont tué 12 personnes la semaine dernière. La liberté d'expression est un "droit fondamental", a-t-il souligné. "Tuer au nom de Dieu" est une "aberration". Mais la liberté d'expression n'autorise pas tout et elle doit s'exercer "sans offenser", a-t-il martelé. Car "si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision", a-t-il insisté."
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Liberté d'expression et sacralité - France Catholique - 0 views

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    "L'organisation Reporters sans frontières vient de demander aux responsables du culte en France de signer la proclamation sur la liberté d'expression qu'elle a rédigée, et où il est stipulé que « nul ne peut imposer son sacré à autrui » et que « chacun est libre d'exprimer des critiques, même irrévérencieuses, envers tout système de pensée politique, philosophique ou religieux ». On comprend aisément l'attachement de journalistes à la liberté d'expression, sans laquelle il n'y aurait pas de sens à leur métier. Personnellement, j'ai toujours considéré que ma liberté était entière et que je n'admettrais nulle censure qui contredirait mes convictions intimes. Pour autant, cette liberté s'exerce dans un certain champ social, où elle doit éprouver son exercice responsable. Un tel exercice suppose nécessairement des interdits, ceux que je m'impose à moi-même, ne serait-ce que pour respecter autrui et conjurer certaines forces du mal contraires à l'intégrité de notre humanité."
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A la Une - 0 views

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    "Etre ou ne pas être Charlie ? Etre juif client d'un hyper marché casher, musulman gardien de la paix, ou citoyen épris de liberté sans Dieu ni maître ? Nous avons fait silence, nous avons marché, nous avons prié pour toutes les victimes et leurs meurtriers. Nous condamnons avec la plus grande vigueur la violence aveugle du terrorisme, et ceux qui usurpent le nom de Dieu pour porter atteinte à la vie des hommes. Devant la prolifération des images et des commentaires, il est heureux que les langues se délient. Chacun a besoin de mettre des mots sur cette irruption barbare qu'on croyait éloignée de l'Europe, oubliant qu'elle oppresse tant de peuples au Moyen Orient ou en Afrique. Nous savons ce que nous devons à la laïcité qui a permis de panser les blessures gravées par tant de misérables guerres de religions. Nous savons ce que nous devons aux bouffons et à la caricature pour nous affranchir de l'obscurantisme. Il n'est d'ailleurs pas réservé aux seules religions, il peut tout aussi bien être le lot de sociétés sécularisées ignorantes ou analphabètes des attentes spirituelles de l'humanité. Nous savons aussi que l'humiliation et la frustration nourrissent la violence. Nous vivons un de ces rares moments où le politique peut reprendre le dessus sur l'économique, où les médias peuvent renoncer aux pastiches médiatiques, où les religions sont tenues de descendre de leur ciel pour répondre de la terre. Ne nous trompons pas de combat. La responsabilité de la République est immense quand elle tolère l'exclusion du travail et la relégation dans des cités caricatures, zones de non droits. Il y a plus à craindre de « l'haïe cité » que du choc des religions. La crise économique est aussi à comprendre comme l'expression aiguë et cynique d'un grand vide spirituel. « In necessariis unitas, in dubiis libertas, in omnibus caritas » Cet antique adage latin pourrait nous instruire et s'interpréter ai
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Reporters sans frontières demande aux religions de s'engager pour la liberté ... - 0 views

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    "Défendre la liberté de s'exprimer en vue de protéger la liberté de croire, ou de ne pas croire. C'est l'objectif de la campagne « La liberté d'expression n'a pas de religion » lancée le 3 février par Reporters sans frontières. L'ONG met en garde contre la notion de délit de blasphème, qui serait une porte ouverte à la censure. Elle appelle les 10.000 responsables de lieux de culte de France à signer une proclamation commune. Si certaines personnalités religieuses ont déjà apporté leur soutien, d'autres responsables, notamment catholiques, s'irritent de la démarche."
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